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Le blog / Les conseils Terralto

Le cri d’alarme d’un autocariste ?

Le constat d'un autocariste après deux années de Covid  Le cri d’alarme d’un autocariste ?

Pour mieux comprendre la difficulté d’organiser un déplacement en autocar, il faut écouter ce que nous dit un autocariste :

« Nous ne faisons plus depuis 2 ans que 20 % de notre CA de 2019 et notre endettement est énorme … Si nous avons été bien aidés par l’État avec le fonds de solidarité et l’aide aux coûts fixes, j’ai peu de visibilité sur l’avenir.

Nous avons perdu faute d’activité 2/3 de nos conducteurs, las de l’activité partielle. Nous ne pouvons plus compter que sur une huitaine de conducteurs pour encore plus de 25 autocars, dont les 2/3 sont immobilisés depuis 2 ans mais invendables car le marché s’est effondré…  Nos conducteurs ont rejoint les lignes régulières urbaines ou le transport de marchandises, secteurs également en manque de main-d’œuvre. À ceci s’ajoute que les jeunes ne veulent plus d’horaires variables, décalés ou de weekend. La situation est telle que nous ne devons pas compter en    retrouver avant plusieurs années.

Sur cette pénurie des conducteurs se greffent une augmentation vertigineuse du prix du gazole, les difficultés de nos différents fournisseurs et les contraintes écologiques. Cela donne une augmentation jamais vue des tarifs des transports en autocar à partir du mois de mars et jusqu’à ???

À notre niveau, nous pensons peut- être devoir fermer 1 ou 2 sociétés en ne gardant qu’une activité. Pour survivre, nous nous sommes diversifiés en faisant du gardiennage de camping-cars, du stockage, du stationnement de poids lourds dans notre dépôt. »

Alain Deblock

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