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L’Iran, un voyage aux sources du monothéisme

Histoire

Iran

L’Iran, un voyage aux sources du monothéisme

Comment aborder une destination devenue un must  depuis l’ouverture récente du pays au tourisme? Les sites splendides qui font état des extraordinaires richesses et raffinements d’une culture cinq fois millénaire  sont, de fait, les étapes incontournables du voyage que tous proposent.

Ce supplément d’âme  qui fera d’un bel itinéraire touristique un voyage exceptionnel, c’est en réalité l’accompagnateur français qui animera notre groupe et apportera sa grande connaissance de l’histoire longue et complexe du pays en nous immergeant, d’une étape à l’autre, dans les arcanes de ces empires prestigieux islamiques et pré-islamiques  qui ont laissé dans la pierre et leur artisanat d’art l’empreinte de leur gloire.

Les voyageurs chrétiens que nous sommes qui s’intéressent bien-sûr particulièrement à l’histoire religieuse du pays ne peuvent manquer d’être interpelés par le zoroastrisme.

1000 ans avant notre ère,  le prophète Zarathoustra, natif de Médie au nord-ouest de l’actuel Iran, rejette l’ancienne croyance et enseigne le premier monothéisme de l’Histoire de l’Humanité.  Il défend un Dieu unique et tout puissant, dénonce les sacrifices sanglants, se préoccupe  de la survie de l’âme et mentionne même la venue d’un Messie à la fin des temps et la résurrection des corps. La tradition chrétienne dit d’ailleurs que l’un des rois mages venus d’orient  pour honorer l’enfant Jésus est un  disciple de Zarathoustra qui suit cette prophétie.

Les zoroastriens se regroupent aujourd’hui dans la province de Yazd où ils perpétuent leurs rites ancestraux. On peut y admirer  les tours du silence au sommet desquelles les défunts étaient exposés  et visiter leur temple du feu dont le brasier ne doit jamais s’éteindre.

Dans ce pays à 99% musulman, où la mort par lapidation est conservée  dans le code pénal et où certaines minorités religieuses sont persécutées, la splendeur du passé atténue pour le voyageur candide l’aridité du présent.

Madeleine Troude