Les carnets de Léonard de Vinci

Léonard de Vinci est passionné par l’observation et l’étude de la nature qu’il dessine avec une grande précision pour en comprendre le fonctionnement.

Il met ses découvertes scientifiques au service de son art et ses capacités artistiques au service de ses recherches scientifiques. Par exemple, lorsqu’il étudie l’anatomie en disséquant les cadavres (comme son rival Michel-Ange), ce n’est pas uniquement pour améliorer ses performances artistiques mais aussi pour comprendre les fonctionnements du corps humain. Chaque découverte amène de nouvelles questions et sa quête de la vérité est sans fin. Ses observations, ses explorations stupéfient les chercheurs d’aujourd’hui. « L’ingéniosité humaine, note-t-il, » ne concevra jamais nulle invention plus belle, ni plus simple, ni plus appropriée que ne le fait la Nature ; car, dans ses inventions, rien ne manque et rien n’est superflu ». »

Après sa mort, une grande partie de ses dessins ont été volés ou perdus. Sont parvenus à la postérité, 11 cahiers, 7000 pages de dessins, des milliers de croquis, observations et questions rédigées de son écriture en miroir sur des sujets d’étude aussi variés que la botanique, la géologie, l’hydraulique, l’architecture, le génie militaire, la création de costumes, la géométrie, la cartographie, l’optique, l’anatomie… conservés à Windsor, Paris, Londres, Madrid, Turin, Milan et même dans la collection privée de Bill Gates.

(Voir l’article de Claudia kalb, National Geographic mai 2019)

Madeleine Troude